mardi 23 décembre 2008

Un petit nouveau sur le marché du P2P lending : ZimpleMoney.com

Une petite parenthèse pour parler d'un nouveau venu sur le marché américain du P2P lending :
ZimpleMoney.
La plateforme, créée par Steve Rabago, a fraîchement débarqué en décembre 2008, comme l'explique cet article.

Voila qui fait un de plus parmi les nombreux sites qui se sont déjà crées.

Comme quoi les contraintes réglementa
ires ne les arrêtent pas! Et cela suggère de plus que l'industrie du P2P lending a de beaux jours devant elle (mais ça je l'ai déjà dit!).

En ce qui concerne le fonctionnement de ZimpleMoney, tout est clairement expliqué sur leur site. L'utilisateur peut utiliser la calculatrice pour simuler un crédit sans même s'enregistrer.
Les utilisateurs de ZimpleMoney peuvent être aussi bien des parents, des entreprises, des organisations charitables, des propriétaires, etc.


Le site est entré en partenariat avec Wells Fargo.

Selon Steve Rabago, ZimpleMoney ne court par les mêmes risques que Prosper (qui, je l'ai évoqué précédemment, a du temporairement cesser ses activités pour cause de violations à la réglementation du SEC). En effet, concernant le prêt de particulier à particulier, ZimpleMoney fonctionne comme Virgin Money USA, ne gérant les prêts qu'entre des personnes se connaissant au préalable (amis, membres d'une même famille).

jeudi 18 décembre 2008

Michael Sullivan de VOA News parle de P2P lending lors de son émission de radio

Dans son émission de radio, Michael Sullivan revient sur le fonctionnement du peer-to-peer lending. Il évoque quelques acteurs majeurs sur le marché américain : Prosper, Loanio, Virgin Money USA, Lending Club.

Quelques chiffres :
- Lending Club : 20 millions de dollars en prêts depuis son lancement - taux d'intérêts de 10 à 12%.
- Prosper : 178 millions de dollars - taux d'intérêts fixés par un système d'enchères, dont je vous ai déja parlé dans un précédent post.
- Virgin Money USA : plus de 300 millions de dollars de prêts.

L'émission parle en particulier de Lending Club, qui est actuellement le leader sur le marché. Son CEO, Renault Laplanche, explique comment la crise financière actuelle est en fait favorable au P2P lending.

Pour le Online Banking Report, le P2P lending est une niche dans le marché bancaire et financier. Mais les utilisateurs du P2P lending n'échappent pas à la crise financière.

J'ai parlé dans un précédent post de la fermeture de Zopa US. Ce dernier avait justifié sa fermeture par des "extremely difficult credit conditions".

J'ai posé comme débat la question de savoir si les sites de P2P lending bénéficiaient ou bien étaient menacés par la crise économique, j'en viens à la conclusion que ce sont davantage les contraintes réglementaires que le credit crunch et le contexte de crise financière qui peuvent nuire au P2P lending.

lundi 15 décembre 2008

Le credit crunch, favorable aux sites de P2P lending ?

Quelles sont les conséquences du credit crunch aux Etats-Unis? Un nombre croissant d'individus ne se voient plus octroyer de crédits par les banques ou alors se voient accorder des prêts à des taux bien trop élevés.

Selon l'article Peer-to-peer online lending grows in tight economy : "mettez deux groupes d'individus mécontents et ils finiront peut-être par faire des affaires entre eux"! L'actuel contexte économique semble booster le prêt de particulier à particulier. Le PDG de Zopa, Douglas Dolton, explique par exemple qu'il faut s'attendre à une hausse de la demande de prêts étudiants.

En dépits des contraintes en termes de régulation aux Etats-Unis, et des risques inhérents au fait de prêter de l'argent à des inconnus par le biais d'Internet, les experts prédisent une forte croissance du secteur du p2p lending.

dimanche 14 décembre 2008

Les sites de P2P lending sous le joug du SEC

Les plateformes de P2P lending offrent des prêts aux particuliers qu'on appelle des "signature loans"(ou "unsecured loans"), des prêts offerts sans garanties. Néanmoins, selon cet article, les personnes qui cherchent à contracter ces "signature loans" risquent de ne pas voir leurs demandes satisfaites. En effet, le SEC (US Securities and Exchange Commission) a contraint les plateformes de P2P lending d'arrêter d'offrir temporairement ces prêts non garantis.

Cela a été notamment le cas de Prosper, la plus importante plateforme de P2P lending aux Etats-Unis. Je vous invite à consulter cet article : SEC restricts peer-to-peer lending.

Le SEC veut certes réglementer davantage ces sites de prêts entre particuliers. Ces sociétés doivent ainsi s'enregistrer auprès du SEC ou cesser leurs activités.

Cela tombe très mal, en particulier dans un tel contexte économique. Les emprunteurs ont du mal à trouver des crédits. Quant aux prêteurs, ils pourraient faire des investissements rentables en prêtant à des particuliers par le biais de ces plateformes, mais le climat d'insécurité économique et financière fait qu'ils sont beaucoup plus précautionneux et exigent davantage de garanties pour prêter. Il leur devient de fait plus difficile de trouver des emprunteurs qui répondent à leurs critères.

Alors que Prosper a du cesser ses activités temporairement, Lending Club, un des acteurs majeurs sur le marché américain, est un des rares a n'avoir pas vu son activité ralentie, s'étant enregistré auprès du SEC plusieurs mois auparavant.

En dépit des difficultés actuelles liées aux contraintes réglementaires, on peut légitimement espérer que la situation n'est que temporaire et que les activités reprendront de plus belle. Le prêt de particulier à particulier aux Etats-Unis a de très beaux jours devant lui.

mercredi 10 décembre 2008

Partie I - Présentation de mon blog

Sujet :

Le p2p lending aux Etats-Unis.

Géographie de la veille :

Le P2P lending est un phénomène récent et connaît un succès mondial. En effet, de nombreux acteurs se sont engagés dans la voie du P2P lending. Ce secteur jouit d’un fort développement, notamment aux Etats Unis, précurseur dans ce domaine, aux côtés du Royaume Uni.

On le voit, le P2P lending est originellement un phénomène anglo-saxon. Il m’a ainsi paru très judicieux de circonscrire la veille sur les Etats Unis, la majorité des informations portant sur le marché américain. Les recherches effectuées par la suite prouveront ce fait, ce qui m’a permis de conserver ce choix premier.

Problématique :

- Qu’est-ce que le p2p lending ?
- Comment expliquer le succès du P2P lending ?
- Le P2P lending est-il entrain de concurrencer les institutions bancaires et financières traditionnelles dans l’actuel contexte économique ? Est-il une alternative face au credit crunch ?

Mots clés:

-P2P lending
-Peer to peer lending
-P2P banking
-Finance 2.0.
-Banque 2.0.
-Prêt de particulier à particulier
-Prêt P2P
-Community lending
-Social lending
-Credit crunch

Enjeux du sujet :


- Le Web 2.0. et les services financiers
- Secteur bancaire et financier
- Crédits aux particuliers
- Contexte économique, credit crunch

Définition des objectifs de la veille :

Réaliser une recherche et une analyse de l’information (Internet, réseaux, experts,…) :
- Surveiller les acteurs du marché du P2P Lending => sites de P2P lending américains afin de saisir leur fonctionnement et leur business model ;
- Suivre les tendances : blogs, forums, articles de presse générale et spécialisée, réseaux => suivre les évolutions qualitatives et quantitatives des sujets de discussion ;
- Anticiper les crises dans ce secteur ;
- Comprendre le fonctionnement et l’intérêt du P2P lending pour les particuliers en comparaison avec les institutions bancaires et financières traditionnelles ;

→Répondre aux interrogations suivantes :
- L’innovation que représente le P2P lending dans le secteur bancaire et financier.
- Les acteurs et les grands modèles de P2P lending.
- Les motifs de l’utilisation du P2P lending par les particuliers.
- Quelle est la nature de la relation entre les prêteurs et les emprunteurs ?
- Les réseaux sociaux/communautés en ligne.
- Quel est l’avenir du P2P lending ? Quelles sont les perspectives de croissance de ce marché ?
- Les tendances de l’industrie du P2P lending et l’impact sur les établissements bancaires et financiers traditionnels.
- Le P2P lending est-il une vraie alternative pour les particuliers face au credit crunch ?

mardi 9 décembre 2008

Partie II - Démarche préliminaire de veille

La démarche préliminaire de veille a été une étape essentielle afin de déterminer :
-le cadre géographique de la veille
-les divers "lieux" d'informations et les points d'accès pour trouver la bonne information
-les mots clés à utiliser sur les divers outils de veille
-les contacts à prendre


PRE-RECHERCHE


Cette étape renvoie à la recherche d’informations par le biais de divers canaux afin d’évaluer la qualité de cette information par sa nature et sa provenance.
En ce sens, la récente apparition du marché du P2P lending constitue à la fois une opportunité et une difficulté.

Pour plusieurs raisons:


-Internet et les communautés en ligne sont au coeur du sujet. Il était donc certain que j'allais trouver de nombreuses sources d'informations diverses sur la toile. Mais un trop plein d'information peut également constituer une contrainte avec une information qui peut être répétitive, inutile pour mon sujet, ou encore dont les sources ne pas vérifiées. Certes, une recherche simple par mots clés sur un moteur de recherche type Google nous renvoie à une très grande quantité de sites, blogs, forums, articles, etc. qui retransmettent une information dont on ne peut pas forcément s'assurer de la validité.


-Ensuite, l'information évolue très vite. Le marché est changeant, surtout dans le contexte actuel de crise économique et de durcissement des contraintes réglementaires américaines pesant sur les sites de P2P lending. Certaines études datant d'il y a plus d'un an peuvent déjà être obsolètes.

Venons-à la recherche initiale. Une première démarche a tout simplement été de sélectionner comme mots clés « P2P lending » et de faire une recherche manuelle sur Google (pages web). Le résultat est le suivant : 410 000 résultats. Parmi ces résultats, les liens proposés en premiers sont Wikipedia, des blogs, ainsi que des sites de P2P lending tels que Lending Club, Prosper.

Par la suite, il a fallu déterminer 10 mots clés, que j'ai ensuite réduit en fonction de leur pertinence.


DERTERMINATION DES MOTS CLES

La recherche s'est faite principalement sur la base de sources anglosaxones, on peut le constater au travers des articles et des études sur lesquels j'ai appuyé mes propos dans le blog. La sélection des mots clés a répondu aux exigeances suivantes:

-obtenir des sources et des informations sur le marché américain => mots clés en anglais

-ne pas négliger les informations en français

-lier le prêt P2P au credit crunch afin de ne pas m'écarter de ma problématique

-intégrer les notions de communautés virtuelles

-avoir en tête les synonymes du P2P lending afin d'obtenir le plus de résultats divers.

Sur la base de ces conditions, j'ai sélectionné dans un premier temps les mots clés suivants:

- P2P lending
- Peer to peer lending
- P2P banking
- Finance 2.0.
- Banque 2.0.
- Prêt de particulier à particulier
- Prêt P2P
- Community lending
- Social lending
- Credit crunch

L’utilisation des guillemets et des signes « + » a permis de réduire considérablement le nombre de résultats affichés. La recherche a ainsi progressivement clarifié les mots clés qu’il s’agissait d’utiliser afin de rendre plus efficace la veille. J'ai fini par sélectionner comme mots clés les plus pertinents:

-"P2P lending"

-"Social lending"

-"P2P lending+credit crunch"

Mots clés que j'ai utilisé par le biais de différents outils de veille (je détaille les divers outils utilisés ainsi que leur mode d'utilisation dans une autre rubrique).


LISTER LES CONTACTS A PRENDRE : RESEAU, CONTACTS DIRECTS, EXPERTS

Je disposait de contacts personnels et professionnels issus de mon précédent stage. Il s'agit de professionnels dans le secteur sur crédit, ainsi qu’un ami qui travaille aux Etats-Unis pour un site de P2P lending spécialisé dans les prêts étudiants.

Après cette étape, est venue celle de la recherche et de la collecte de l'information sur une période de 3 mois. Il a fallu mettre en place un plan de veille et un dispositif de veille consistant à sélectionner les outils de veille à utiliser et à orchestrer la collecte de l'information dans un tout cohérent.

J'explique le dispositif adopté dans le post suivant.

lundi 8 décembre 2008

Partie III - Dispositif de veille: outils utilisés, modes d'utilisation et démarche adoptée

J'ai utilisé divers outils afin de réaliser ce travail de veille:

-tant des outils de veille manuelle
-que des outils de cartographie
-et des outils de veille automatisée.

C'est le travail de pré-recherche qui aura aidé à bien ajuster la formulation de mes requêtes selon le type d'outil.

J'ai utilisé plusieurs formulations de la requête en fonction des divers types d'outils sélectionnés. J'ai posé un favori au niveau des mots clés : "P2P lending+credit crunch". L'utilisation de cette requête m'aura donné les résultats les plus probants sur les divers outils pour répondre à ma problématique. D'autant que les outils de veille m'ont amené à trouver des informations complémentaires, et, si répétitives, cela aura permis de me réconforter sur la fiabilité des informations.


LISTE DES OUTILS UTILISES

1-Google (moteur de recherche) - Web et Images

2-AlltheWeb (moteur de recherche)

3-Exalead (moteur de recherche)

4-Polymeta (métamoteur)

5-NeedleSearch (barre d'outils) - cet outil permet d'intégrer les moteurs favoris sur une toolbar

6-Google Alerts (outil de veille automatisée)

7-Sur iGoogle: ma page Google Homepage: mes alertes sur Gmail et mes flux RSS

8-Kartoo (cartographie)

9-Mooter (cartographie)

10-Wysigot (outil pour capturer, surveiller, gérer et archiver tous les documents trouvés) - utilisation restrieinte dans la mesure où cet outil ne fonctionne que sur PC et non sur Mac (ce que j'utilise) et je n'ai pas trouvé d'autre outil de veille automatisée qui me satisfasse sur Mac. Vous trouverez les détails dans la rubrique "Problèmes rencontrés".


11-La fonctionnalité "Bookmarks" afin de garder dans ma barre d'outils les sites et documents utilisés pour ma recherche.

Le site Intelligence-Center.com aura été d'une aide substancielle afin de tester les divers outils disponibles pour effectuer un travail de veille et de déterminer les outils les plus pertinents à utiliser.

OUTILS DE VEILLE MANUELLE


Le premier moteur de recherche qu'il m'a paru judicieux d'utiliser est Google.com. C'est un des moteurs les plus utilisés sur la planète. Sur ce moteur de recherche, j'ai utilisé les mots clés suivants: "P2P lending", "Social lending", et "P2P lending+ credit crunch".

Cet outil est simple d'utilisation dans la mesure où il convient de taper les mots clés et de lancer la recherche.




J’ai également mis en place des flux RSS via l’outil iGoogle. J’ai sélectionné des Blogs spécialisés dans le domaine du P2P lending et des services financiers liés aux technologies 2.0. :
• Michel Billaut,
• Jean-Christophe Capelli,
• Nicolas Guillaume,
• Eric Bugnon.

J'ai eu une petite préférance pour le moteur de recherche AlltheWeb.com à Google, et ce pour plusieurs rasions:
-sa fonction Advanced permet de de déterminer les langues de rechercher ainsi que certains filtres (domaines, mots)
-sa fonction Customize permet de personnaliser tous les paramètres de recherches proposés dans Advanced.

>>J'ai pu sélectionner comme langues l'anglais et le français.
>>L'option "Site Collapsing" fait que le moteur ne montre qu'une page par domaine, afin d'éviter les redondances. J'ai à quelques reprises désactivée cette option afin d'avoir plus de résultats lors de l'envoie de mes requêtes. Cela a bien permis d'avoir plus de résultats, mais certains étaient certes répétitifs.
>>J'ai laissé le "Default Search Index" qui était programmé automatiquement pour rechercher sur le web.
>>Enfin, j'ai changé l'option "Integrated News Results" de 2 résultats à 4 résultats en plus de mes résultats ordinaires.

Comme mots clés, j'ai utilisé les mêmes que sur Google. Les résultats trouvés ont été sensiblement les mêmes que sur Google.

Je suis également allée sur Exalead. Ce qui a été très pratique sur ce moteur de recherche est sa fonction de recherche avancée. En effet, après avoir tapé la requête, j'ai pu sélectionner la langue, la pays, et les documents modifiés après une date donnée, que j'ai choisie pour être le 01/01/2008, afin d'avoir les documents les plus récents sur mon sujet.

J'ai obtenu moins de 4000 résultats pour une recherche circonscrite aux documents provenant des Etats-Unis, en langue anglaise et modifiée après la date du 01/01/2008. Une fois encore, âvec les mots clés utilisés, les résultats ont été sensiblement les mêmes que sur les autres moteurs de recherche. Mais l'avantage a été de restreindre considérablement le nombre de sources trouvées.


DEMARCHE DE VEILLE AUTOMATISEE

J’ai d’abord mis en place un système d’alerte mail – via Google Alerts :
• « P2P lending »
• « P2P lending + credit crunch »

J'ai reconfiguré mes alertes à plusieurs reprises pour finir par n'utiliser que les 2 citées précedemment, à la fois sur le "web" et sur résultats "blog".

J’ai certes procédé à des modifications au niveau du choix des alertes dans la mesure où les mots clés que j’avais sélectionnés au départ amenaient des alertes infructueuses.

Grâce à ces altertes, je pouvais trouver directement dans ma boîte mail Gmail les documents que Google Alerts avait sélectionné pour moi. Lorsque j'ai reconfiguré mes alertes avec les meilleurs mots clés, les résultats trouvés étaient beaucoup plus pertinents et me permettaient de trouver une information intéressante au moins tous les deux jours. Ce n'est pas pour autant que j'ai utilisé la majeure partie des liens trouvés par Google Alerts. De nombreux étaient redondants, d'autres n'étaient pas assez liés à mon sujet. Je dirai avoir utilisé environ 60% des liens envoyés par Google Alertes (c'est une estimation approximative, mais c'est pour vous donner une petite idée des résultats).

En deuxième outil de veille automatisée, j'ai utilisé de manière limitée Wysigot (dans sa version light gratuite). En effet, je dispose d'un ordinateur portable Mac, or Wysigot ne fonctionne que sur PC. De fait, j'ai utilisé un PC portable prêté afin de travailler dessus. Ce fut là une de mes lacunes durant ce travail de veille. Ne trouvant pas d'outil qui me convienne sur Mac, j'ai persévéré dans mon utilisation de Wysigot sur PC.
Cet outil, bien qu'utilisé de manière brêve a été assez utile car je l'ai utilisé pour le site P2P-Banking.com.

Mode d'utilisation: dans le menu "Fichier", il faut aller sur "Capturer nouveau site". Une fenêtre apparaît, ou j'ai pu saisir l'adresse du site qu'il m'intéressait de surveiller.




J'ai choisi de paramétrer la fréquence de rafraîchissement , c'est-à-dire la fréquence à laquelle Wysigot vérifie si le document a changé, en mode "Automatique".
J'ai également choisi de télécharger les pages liées au site. J'ai par ailleurs coché "Prudent" afin d'interdire toute exécution de code malicieuse et les cookies.
Enfin ,j'ai lancé le téléchargement dès lancement de la recherche.

Bien qu'utilisé que pour un site, cet outil m'aura été d'une certaine utilité dans la mesure où la fonction "rafraîchissement" de Wysigot me permettait d'avoir les dernières nouveautés en provenance de ce site très complet et actualisé très régulièrement.


OUTILS DE CARTOGRAPHIE


J’ai utilisé deux logiciels de cartographie : Kartoo et Mooter.

Sur
Mooter, il faut taper les mots clés: j'ai utilisé spécifiquement "P2P lending+credit crunch". Des "clusters" apparaissent est je peux sélectionner ceux qui m'intéressent.


Les clusters qui sont apparus sont les suivants:
-loans
-crunch
-credit
-prosper
-lending
-alternative
-club



De même, sur Kartoo, j'ai utilisé comme requêtes: "P2P lending", "P2P lending+credit crunch", et "Social lending". Grâce à Kartoo, on obtient différents "topics" (sujets) lies à notre sujet que l'on peut sélectionner. Cela fait apparaître des liens variés entre les sources d'informations.




L'intérêt de ces outils est qu'ils font appraître très clairement les divers résultats en les classant dans des rubriques de mots clés liés à mon sujet.

dimanche 7 décembre 2008

Les sites de peer-to-peer lending menacés par la crise économique?

Dans un récent post, j'avais évoqué la possibilité d'une corrélation positive entre le credit crunch et la croissance des sites de prêt de particulier à particulier aux Etats-Unis.

Un article du New York Times remet cette idée en cause en soulignant que le marché du p2p lending subit désormais négativement les conséquences de la crise économique. "But this so-called peer-to-peer lending, which until recently seemed that it might offer a reliable source of money in this calamitous economic environment, is now experiencing a squeeze of its own".

Ainsi, alors que les plateformes de P2P lending pourraient être une réelle alternative pour les particuliers ne se voyant pas attribuer de prêt par les institutions financières traditionnelles, on observe que ces sites font eux aussi face à des obstacles, en particulier en termes de réglementation, ce qui risque de ralentir leur activité.

Quels sont les signes ?

- Début Octobre 2008, Prosper a du stopper temporairement ses prêts pour des raisons de régulation américaine (je publierai un nouveau message expliquant la régulation des sites de P2P lending aux Etats-Unis prochainement).
- Prosper a également vu le volume mensuel des prêts effectués sur son site diminuer depuis l'aggravation de la crise économique au printemps 2008. Le New York Times souligne notamment la nervosité des prêteurs qui craignent un défaut de paiement de la part des emprunteurs. De fait, les risques sont que les montants moyens prêtés diminuent, voire même que les prêteurs cessent de prêter.
- Une autre manifestation de ces difficultés sur le marché américain est la fermeture de Zopa US (dont j'avais parlé dans un autre post) qui a donné comme explication les difficultés liées au contexte du crédit à la consommation aux Etats-Unis.

Optimisme ou pessimisme : lequel des deux l'emporte ?

Sans m'avancer dans de vagues prédictions, les sites de P2P lending continueront sans aucun d'être crées et de se développer (et pas seulement aux Etats-Unis), permettant aux américains de ne plus forcément être dépendants des banques pour obtenir un crédit.

samedi 6 décembre 2008

Partie IV - Résultats

ANALYSE DES MOTS CLES EN TERMES DE RESULTATS

Comme je l'ai indiqué précédemment, j'ai pu affiner les mots clés afin de ne garder que ceux me donnant les résultats les plus probants. Sur la majorité des outils j'ai utilisé les requêtes suivants:
- "P2P lending"
- "P2P lending+credit crunch"
- "Social lending"

Ma requête favorite aura été: "P2P lending+credit crunch" car elle liait particulièrement bien les deux aspects de ma problématique, à savoir le développement du marché du prêt de particulier à particulier aux Etats Unis et le contexte économique actuel.

TYPE DE SOURCES TROUVEES


- Articles
- Blogs
- Vidéos
- Emissions de radio
- Reportages TV
- Interviews
- Réseau et experts


SELECTION DES MEILLEURES SOURCES TROUVEES

Articles en ligne

« P2P lending is money with soul », Marianna G, Reporter of Ecommerce Journal, April 1, 2008: http://www.ecommerce-journal.com/articles/p2p_lending_is_money_with_soul

« Zopa voted ‘Most Threatening Non-Bank Competitor’ by Retail Banker International », COPYRIGHT 2008 PR Newswire Association LLC:
http://findarticles.com/p/articles/mi_m4PRN/is_2008_April_4/ai_n25125764

« British peer-to-peer lenders target US market », John Sterlicchi, November 9, 2007, guardian.co.uk: http://www.guardian.co.uk/business/2007/nov/09/useconomy1

« Quel business model pour la vague 2.0 ? », Dominique Piotet, Responsable de la veille et Président de l’Atelier BNP Paribas à San Francisco, 06/03/2007: http://www.rp-net.com/?ID_DOC=6502&ID_CONSTRUCTEUR=351

« P2P Lending: Threat or Opportunity? », by Beth Stetenfeld, January 1, 2008 http://www.creditunionmagazine.com/story.php?doc_id=646

P2P-Banking.com : Publishes information on Prosper and other P2P lending services

Etudes

Deutsche Bank Research, Digital Economy and Structural Change, E-Banking Snapshot 18, « Financial Services 2.0 – How social computing and P2P activities are changing financial research and lending », August 2006

Deutsche Bank Research, Digital Economy and Structural Change, E-Banking Snapshot 22, « P2P lending nibbles at banks’ loan business », July 2007

« Les plateformes de P2P lending ou l’évolution des relations bailleur-emprunteur », Cepheid Consulting, mars 2008: http://www.cepheid-consulting.com/fr/identite/actu.php

Reportages TV et émissions de radio

CBS News Worldwide, Prosper and Lending Club on CBS News: http://www.rateladder.com/2008/03/21/prosper-and-lending-club-on-cbs-news-nationwide/

Michael Sullivan lors de son emission de radio:
http://www.voanews.com/mediaassets/english/2008_11/Audi/Mp3/BKG%20OSullivan%20Peer%20to%20Peer%20Lending%20561989%20112508%20vb.Mp3

"Social Lending Offers Alternatives" sur ABC News: http://abcnews.go.com/video/playerIndex?id=6123763

Blogs

Blog de Jean-Christohpe Capelli : http://capelli.typepad.fr/
Blog de Jean-Michel Billaut : http://billaut.typepad.com
Blog de Nicolas Guillaume : http://nicolasguillaume.typepad.fr/
Blog de Prosper : http://blog.prosper.com/
Blog de LendingClub : blog.lendingclub.com/


PROBLEMES RENCONTRES

J'ai rencontré des problèmes à la fois d'ordre technique et méthodologique.

Au nveau méthodologique, ce travail étant relativement nouveau pour moi, il a fallu prendre connaissance des outils et des méthodes de veille. Après une phase de familiarisation et de recherche sur des sites spécialisés en veille, il a ensuite fallu tester les outils.

Au cours de la démarche, j'ai eu a redéfinir et à affiner mes requêtes. Cette correction a été faite relativement tôt dans le travail de veille.

Au niveau technique, un gros problème aura été d'effectuer de la veille sur Mac. Il y a de nombreux manques en termes d'outils disponibles pour Mac. En effet, j'ai persisté à utiliser de façon limitée Wysigot sur un PC qu'on m'a prêté. D'autre part, il y a peu de barres d'outils qui sont compatibles avec Mac (comme Kartoolbar). J'ai néanmoins utilisé NeedleSearch qui me permettait de suavegarder mes outils de veille sur la barre d'outils pour les trouver très rapidement.

Enfin, un dernier problème (et pourtant non liée aux problématiques d'une démarche de veille à proprement parler) est que mon ordinateur a "planté" en plein travail.

vendredi 5 décembre 2008

Conclusion: synthèse du travail de veille sur le P2P lending aux Etats Unis

On l'a vu, le Peer to Peer online lending est un phénomène mondial récent qui connaît un réel développement aux Etats Unis.

Mon travail a consisté à définir ce qu'est le P2P lending et d'évoquer les principaux acteurs qui agissent sur le marché américain. La problématique centrale a été de lier le développement du P2P lending et le contexte économique et financier actuel, à savoir la crise bancaire et le credit crunch.

On observe de manière générale que le P2P lending est un secteur en réel croissance, une croissance qui aura été "boostée" par la crise actuelle. En effet, nombreux sont les experts et analystes à constater l'augmentation du nombre d'utilisateurs du P2P lending sur le marché américain. Face au credit crunch, et donc à la difficulté de trouver des financements, et à la volonté des individus d'échapper à l'intermédiaire bancaire, de plus en plus d'américains se tournent du côté du prêt de particulier à particulier.

Attention, tout n'est pas rose au pays du P2P lending.

Plusieurs facteurs entrent en jeux:
- Il convient certes d'évoquer les difficultés qu'ont pu connaître les plateformes de P2P lending face aux contraintes réglementaires imposées par le SEC.
- Egalement, les difficultés de fonctionnement qui en découlaient pour certaines plateformes qui ont du fermer (Zopa par exemple) ou changer leurs business modèles et s'écarter du P2P lending originel.
- De plus, il faut remarquer que les prêteurs sur les sites de P2P lending sont de plus en plus prudents et ne prêtent qu'aux individus ayant un "credit score" élevé. Donc, il n'est pas si facile que cela d'obtenir des fonds!

Pour conclure, il va sans dire que l'industrie du P2P lending va continuer de se développer et émerger comme une alternative viable face aux institutions bancaires et financières traditionnelles.

mercredi 3 décembre 2008

Zopa se retire du marché américain

Après plusieurs heures d'incertitudes suivant l'envoi d'un e-mail à des prêteurs sur Zopa spécifiant : "In addition, the Zopa social networking Web site will no longer be available as of October 9, 2008", le CFO (Chief Financial Officer) de Zopa a posté un communiqué clarifiant la situation. Vous pouvez trouver ces informations sur le site P2P-Banking.com ainsi que sur le blog de Zopa.

Qu'est-ce que Zopa ?

Zopa signifie « Zone of Possible Agreement », un terme de négociation qui identifie les limites dans lesquelles un accord peut être conclu entre deux parties.

Zopa a été créé au Royaume Uni par des transfuges de la banque à distance Egg (qui n'a pas réussi en France mais qui marche très bien en UK). Les trois fondateurs de Zopa sont Richard Duvall, James Alexander et David Nicholson. Ils ont été rejoints par Sarah Matthews de Egg.

Zopa est un service d’échange d’argent en ligne : le site met en contact des gens qui veulent prêter et des gens qui veulent emprunter. Leur credo: pas de banque.

Zopa UK, pure place de marché, a évolué vers le renforcement de la dimension sociale de son service en mettant en place un système alternatif de listings, semblable aux mécanismes des plateformes communautaires : le bailleur peut choisir directement à qui il prête et le taux d’intérêt est fixé par un mécanisme d’enchères.

Au Etats-Unis, Zopa fonctionnait différemment : Zopa US s’était en effet lancé sur le marché américain en partenariat avec 6 coopératives de crédit (credit unions) en décembre 2007, qui récoltaient et prêtaient l’argent.

De fait, pour être « membre » de Zopa US, il fallait être inscrit auprès de l’une de ces 6 coopératives de crédit. Le seul choix pour le prêteur était d’acheter un certificat de dépôt (certificate of deposit – CD) assuré par le NCUA (National Credit Union Administration) pour un montant minimum de $500.

Prêteurs et emprunteurs devaient ainsi s’inscrire sur Zopa et s’ils n’étaient pas encore membres de l'un des établissements de crédit partenaires de Zopa, la plateforme les faisaient s’inscrire auprès de l’un de ses partenaires immédiatement après leur enregistrement sur Zopa.

L’adoption de ce modèle par Zopa aux Etats Unis était due à la réglementation américaine qui ne permet pas de répliquer le modèle anglais sur le marché américain.

Ce modèle mixte de Zopa US permettait néanmoins de concilier optimisation de la gestion du risque et volonté d’implication sociale. A travers Zopa US, le prêteur pouvait en effet ajouter une dimension sociale à son prêt : il pouvait choisir un emprunteur et faire cadeau des intérêts. Cela permettait à Zopa d’adresser le marché gris des prêts entre proches.

Pour Zopa, leur retait du marché américain n'affectera pas leurs activités au Royaume Uni, en Italie et en Asie.

Image sur netbanker.com.

lundi 1 décembre 2008

Le développement du P2P lending : quelles conséquences pour les institutions financières traditionnelles ?

L'intérêt de cet article, outre qu'il revient sur ce qu'est le P2P lending et prédit la forte croissance du marché, est d'analyser les conséquences de l'émergence du P2P online lending pour les banques et autres institutions financières traditionnelles.

La question posée est de savoir comment les établissements bancaires et financiers traditionnels peuvent agir face à l’émergence de cette nouvelle façon d'emprunter. Doivent-ils négliger le marché du P2P (trop marginal, trop risqué), ou bien ce modèle va-t-il gagner en force et donc, à terme, finir par inquiéter les banques ?

L'article souligne, qu'avec un taux de refinancement égal, voire supérieur, à ceux des prêts dits « normaux », les établissements bancaires et financiers traditionnels ont un grand intérêt à s’engouffrer dans la brèche du P2P lending et ont ainsi une série de stratégies à envisager pour entrer sur ce jeune marché.

Je l'ai déjà indiqué, le marché du P2P lending va continuer de se développer, et s'il est difficile de parler de concurrence avec les établissements bancaires et financiers traditionnels, ces derniers vont devoir comprendre et intégrer ces nouveaux modèles de comportement et de segmentation client.

dimanche 30 novembre 2008

P2P lending: les banques n'ont plus le monopole du crédit


Une petite illustration du phénomène...

samedi 22 novembre 2008

Qui sont les utilisateurs du p2p lending ?

Pourquoi emprunter en ligne ?

L'intérêt est double :

- Des taux plus bas que ceux proposés par les institutions financières traditionnelles : ces P2P banques bâtissent ainsi leur succès sur des taux plus bas et des processus plus rapides. Par exemple, sur Prosper, ce sont les individus eux-mêmes qui posent à quel taux ils veulent emprunter.

- Ces sites attirent une clientèle qui ne parvient pas à se voir accordée des prêts par les organismes financiers traditionnels car elle ne répond pas à leurs critères de solvabilité : une partie importante de la population, bien que solvable, n’a certes pas accès au crédit traditionnel : jeunes actifs, travailleurs indépendants ayant des revenus irréguliers, petits commerçants, familles ayant connu des accidents de la vie (maladie, divorce, chômage,…). On parle de « freeformers » pour désigner les individus qui ont des revenus irréguliers à qui les institutions traditionnelles n’offrent pas de crédit. C’est cette clientèle qui vient emprunter de particulier à particulier, leurs dossiers ayant été refusés par les banques. Alors que les banques n’accordent de prêt qu’aux personnes qui ont une très forte solvabilité, ces « cyberbanques » prêtent aux individus qui ont une bonne, ou même, une médiocre solvabilité.

L'intérêt pour les prêteurs sur ces sites est également multiple. Jean-Christophe Capelli a publié un article qui résume les motivations des individus cherchant à prêter leur argent.

On peut les résumer en deux types de motivations : des motivations financières (taux élevés donc attractifs) et des motivations sociales.

- Obtenir une rémunération supérieure en réduisant la marge de l’intermédiation traditionnellement assurée par les banques par une mise en relation directe des emprunteurs et prêteurs (le modèle de Zopa UK– banque « low cost »).

- Satisfaire des besoins « sociaux » de décider personnellement de l'affectation des sommes prêtées ou de la proximité sociale des emprunteurs (modèle de Prosper – système de marché/enchère + communauté).

jeudi 20 novembre 2008

Interview de Renault Laplanche sur ABC News le 28 octobre 2008

Cliquez sur le titre pour accéder à l'interview!


Du fait de la crise des subprimes aux Etats-Unis, il devient de plus en plus difficile pour les particuliers d'obtenir un prêt. Le p2p lending est ainsi présenté comme un moyen original et unique d'emprunter de l'argent à des taux plus faibles que la plupart des banques et des établissements de crédit traditionnels.

Renault Laplanche est un français et fondateur et PDG de Lending Club - premier site de prêt en mode P2P à avoir intégré ses services dans un réseau social. Lending Club, qui a lancé sa version beta sur Facebook, aide des particuliers cherchant à emprunter et à prêter de l'argent en facilitant les « connections » entres les individus et en tirant partie des réseaux sociaux sur Internet.

Lending Club fonctionne ainsi comme une place de marché où des emprunteurs et des prêteurs se rencontrent. Les premiers cherchant à obtenir un prêt, et les second à effectuer un investissement rentable, tout en aidant des individus. D'où la dimension "sociale" du prêt de particulier à particulier.

Les taux sont attractifs à la fois pour les emprunteurs et pour les prêteurs. Renault Laplanche observe la forte augmentation de la demande de prêts sur sa plateforme, ce phénomène étant une résultante du credit crunch aux Etats-Unis.

mardi 18 novembre 2008

Virgin Money USA ou le "friend-to-family lending"

Virgin Money (anciennement Circle Lending - racheté par Richard Branson en 2007) est un service de P2P lending qui permet à ses utilisateurs de formaliser des prêts (personnels, d’affaires, immobiliers et prêts étudiants) avec des personnes qu’ils connaissent déjà.

L’idée de base est que des prêts conclus entre des amis ou des parents peuvent bénéficier à la fois au prêteur et à l’emprunteur lorsqu’ils sont gérés convenablement.

Comment obtenir un prêt ?
La personne en quête de crédit trouve au préalable un prêteur (ou un groupe de prêteurs) par elle-même et utilise Virgin Money comme un prestataire de service. L’emprunteur demande en général à ses amis, sa famille ou des connaissances de lui prêter de l’argent, ensuite Virgin Money entre en jeu et agit tel un intermédiaire.

Fixation du taux d’intérêt : Ce sont l’emprunteur et le prêteur qui s’accordent sur un taux d’intérêt. Virgin Money utilise ce taux.

Services fournis et coûts : Il existe une variété de services offerts. Le produit de base coûte actuellement $99. Si le client souhaite plus de services, les coûts augmentent. Rajoutons que chaque paiement électronique est facturé. Les frais de traitement commencent à $9 par paiement.
Par exemple : le prix initial pour mettre en place un prêt immobilier par le biais de Virgin Money est compris entre $249 et $2299, comprenant des services allant de la documentation à la gestion des paiements, en passant par la création d’un compte bloqué. La fourniture de l’ensemble des services (documentation et gestion des paiements électroniques) coûte $699.

Ce sont les clients qui déterminent les termes du prêt, mais Virgin Money peut les guider dans le processus. Virgin Money informe les individus sur le droit fiscal, les taux d’intérêt minimum et maximum, et fournit des conseils et des suggestions sur la base de ce qui a fonctionné pour ses autres clients par le passé.

Pour résumer : Virgin Money apporte un service qui permet aux particuliers de formaliser des prêts informels. Cela place tout le monde sur la même page et peut aider à réduire les conflits entre amis et parents. Virgin Money agit comme un tiers de confiance qui fournit des conseils et une structure.



La compagnie perçoit une commission initiale, plus des frais de services - avec des frais qui débutent à $100 pour un prêt personnel, et qui peuvent aller jusqu’à $699 pour un prêt immobilier.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le lien suivant.

samedi 15 novembre 2008

Petite histoire de Lending Club

Lending Club est un site de P2P lending qui utilise les réseaux sociaux/les communautés en ligne pour mettre en évidence les « connections » existantes entre les utilisateurs, afin d’établir un lien de confiance (ou désir de s’entraider) plus important, et donc de limiter le risque de crédit.

Dans une interview, Renault Laplanche, CEO de Lending Club précise que sa société est principalement basée sur les affinités entre les membres. Pour Lending Club, le but n’est pas de faire que des amis prêtent à leurs amis, mais de permettre à des prêteurs de trouver des emprunteurs au sein de réseaux communs.

Alors que sur Prosper, le taux d’intérêt est fixé par les prêteurs au travers d’un mécanisme de vente aux enchères, c’est Lending Club lui-même qui fixe le taux d’intérêt et les prêteurs acceptent ou rejettent ce taux d’intérêt – il n’y a pas d’« enchères ». Renault Laplanche explique que la politique de crédit est également plus stricte, Lending Club n’autorisant pas les « sub-prime loans ».

L'on peut trouver sur le site de Lending Club toutes les informations concernant le fonctionnement ainsi que les conditions de prêt et d'emprunt.

Les emprunteurs s’enregistrent sur Lending Club et indiquent leur information personnelle et le montant qu’ils veulent emprunter – un minimum de $1000 et un maximum de $25000.

Lending Club examine leur credit rating et suggère un taux d’intérêt pour lequel ils devraient obtenir un prêt. La plateforme de prêt établit alors ce qu’elle appelle un « taux de base » (base rate), auquel Lending Club ajoute un taux équivalent à 2 fois le taux de défaut moyen en fonction du credit grade de la personne. Par exemple : le taux de défaut moyen pour des emprunteurs classés A1 est de 0,16%. Lending Club double ce taux, l’ajoute au taux de base pour arriver à un taux de 7,37%.

Il y deux manières de faire un prêt avec Lending Club :
- Prêts individuels choisis par le prêteur : le montant minimum qu’un prêteur peut prêter est dans ce cas de $25.
- LendingmatchTM : cette méthode présélectionne l’allocation du prêt pour le prêteur en fonction du niveau de risque. Il y a 9 niveaux de risque que les prêteurs peuvent choisir, chaque niveau correspondant à un taux d’intérêt. Cette méthode requiert un montant de prêt d’un minimum de $500.

Lending Club se rémunère de la façon suivante :
->Les prêteurs :
- Ils payent des frais qui s’élèvent à 1% de toutes les mensualités qui leur sont payées par les emprunteurs (les frais sont prélevés mensuellement).
- Plus des frais de recouvrement si le paiement d’une mensualité a plus de 30 jours de retard. L’agence de recouvrement perçoit un pourcentage pré-négocié du montant recouvert, basé sur le temps de retard du paiement.

->Les emprunteurs :
- Chaque demande de prêt est classée (de A jusqu’à G, A étant le meilleur classement), Lending Club perçoit un pourcentage (de 0,75% à 3,50%) du montant du prêt conclu en fonction de ce classement.
- Moins la « qualité » de la demande de prêt est bonne, plus le pourcentage prélevé sur le montant du prêt est élevé (et inversement, plus la « qualité » de la demande de prêt est bonne, moins le pourcentage prélevé sur le montant de l’emprunt contracté est élevé).
- S’il y a défaut de paiement d’une mensualité (par exemple : rejet du prélèvement automatique par la banque), $15 de frais sont perçus par la plateforme.
- Il y a aussi des frais de retard de paiement, perçus pour chaque paiement en retard.

Quels sont les chiffres de Lending Club?
La société met à disposition du public ses résultats et statistiques les plus récents. L'on trouve que les emprunteurs sur Lending Club ont reçus $24,243,725 en prêt depuis la création de la société.

vendredi 14 novembre 2008

Qu'est-ce que le "credit crunch"?

Le credit crunch se définit comme le resserrement du crédit. A savoir, une diminution des crédits accordés aux ménages et aux entreprises par les établissements bancaires et financiers.

Pour une définition du credit crunch, consulter "Credit crunch" aux Etats-Unis?

Le post, qui date de novembre 2007, fait référence au "Special Report" de Nathalie Dezeure et Marie-Pierre Ripert du 6 novembre 2007 ainsi qu'à une enquête de la FED - "Senior Loan Officer Survey".

On note que le credit crunch se traduit par un "net resserrement des conditions d'emprunt pour tous les types de prêt", ainsi qu'une "forte dégradation pour les prêts aux ménages".

lundi 10 novembre 2008

Prosper dit oui quand les banques disent non!

Un reportage sur CBS News dépeint l'exemple de Lara Miller, une jeune styliste américaine, qui, après le refus des banques de lui accorder un crédit pour développer son activité, s'est tournée vers le site de prêts en ligne Prosper.com .

Chris Larsen a fondé la place de marché Prosper, dont l’objet est de permettre aux emprunteurs d’obtenir des crédits à bas taux tout en garantissant des intérêts substantiels aux créanciers. Prosper a été créé dans l’idée de rendre le prêt aux particuliers plus financièrement et socialement gratifiant pour l’ensemble des acteurs.

Une place de marché de prêts communautaires

Prosper a un fonctionnement très proche de celui d’eBay. Ce n’est pas un hasard si le fondateur d’eBay, Pierre Omidyar, accompagné par d’autres capital risqueurs, a participé au financement initial de ce service novateur à hauteur de $20 millions.

Sur eBay, les prix sont au départ bas et les enchères les font monter. Sur Prosper, les taux d’intérêts débutent haut pour être enchéris à la baisse. Le modèle de Prosper met ainsi en relation emprunteurs et prêteurs au travers d’un processus de type « vente aux enchères » dans lequel c’est le prêteur qui offre le taux d’intérêt le plus bas qui « gagne » l’emprunt. Les emprunts sont alors « vendus » à des individus ou à des groupes d’individus.

D’un côté, les emprunteurs indiquent la somme dont ils ont besoin et le taux d’intérêt maximal auquel ils accepteraient de souscrire. De l’autre, les individus disposant de la capacité de financement précisent la somme qu’ils sont disposés à prêter et le taux d’intérêt minimal correspondant. Au milieu, la plateforme Prosper met en relation l’offre et la demande et détermine les taux optimums qui permettent de satisfaire le plus grand nombre de participants.

En limitant le nombre d’intermédiaires, Prosper crée les conditions nécessaires pour proposer à ses utilisateurs des taux capables de concurrencer ceux en vigueur dans les grands établissements financiers.

La communauté des créanciers joue le rôle d’une banque et peut espérer ainsi obtenir un retour sur investissement annualisé et versé sur une base mensuelle.



Réduction des risques et outils d’analyse simples pour les utilisateurs

Pour participer, emprunteurs et prêteurs doivent se prêter à un examen de leur situation de crédit et ensuite lier leur compte bancaire à leur compte Prosper. Tous les transferts d’argent sont automatisés, ce qui simplifie le processus de remboursement. Lorsqu’un paiement est dû, Prosper débite l’argent du compte bancaire de l’emprunteur et le dépose au prorata sur les comptes Prosper des différents prêteurs.

Prosper se charge ainsi de toutes les tâches nécessaires pour le paiement et la collection du prêt, mais ce sont bien les prêteurs qui supportent le risque de crédit et non le site Prosper.

Prosper introduit un scoring de crédit des emprunteurs qui détermine en grande partie le taux d’intérêt qu’ils peuvent escompter. Les emprunteurs sont classés de AA à HRhigh risk » = haut risque de crédit). En fonction de ce classement ainsi que du montant de l’emprunt demandé et de l’appartenance à un groupe, les taux d’intérêts sont plus ou moins élevés.

Le taux d’intérêt est d’autant plus élevé que l’emprunteur :
- présente un haut risque de crédit,
- demande un montant élevé,
- et qu’il n’appartient pas à un groupe.

Les meilleurs emprunteurs peuvent par exemple bénéficier de taux de l’ordre de 8% pour des montants inférieurs à $5000, tandis que les profils les plus risqués s’en tireront avec 25%.

La plateforme mutualise automatiquement les placements des créanciers de manière à diversifier les portefeuilles et à limiter les risques. Prosper exige une enchère minimale de $50 sur un n’importe quelle demande de prêt unique, de manière à ce que les prêteurs dispersent leurs fonds entre plusieurs demandes de prêts. Ainsi, une demande standard de prêt d’un montant de $5000 sera potentiellement financée par 100 prêteurs différents.
Un certain nombre d’informations financières fournies par l’emprunteur est vérifié par Prosper : historique de crédit, propriété et si l’emprunteur dispose d’un compte en banque.

Prosper fournit de l’information sur la propriété, l’historique de crédit de l’emprunteur, et la proportion de dette par rapport au revenu (DTIdebt-to-income ratio).

Pour réduire encore plus les risques et permettre aux emprunteurs d’obtenir des taux encore plus bas, Prosper a introduit une dynamique de groupe dans son système. Prosper encourage certes ses utilisateurs à former des groupes d’emprunteurs appartenant à une communauté spécifique (corps de métier, association, université,…) et dont l’historique de paiement est publié de façon publique.

L’emprunteur va donc s’identifier en présentant sa communauté, ceci avec un double enjeu : obtenir de meilleures conditions pour sa communauté toute entière, mais aussi, engager la réputation de sa communauté en cas de défaut de paiement.
Un mauvais payeur a donc peu de chance de figurer au sein d’un groupe bien noté, et si chaque membre du groupe paye à temps ses mensualités, la réputation du groupe augmente, ce qui lui permet de prétendre à des conditions d’emprunt améliorées.

La pression effectuée par les pairs compense ainsi l’absence de relation personnelle entre les individus. Ajoutons que Prosper permet aux emprunteurs d’expliquer les raisons de leur demande et les prêteurs peuvent décider si cette cause vaut la peine de prêter leur argent. Les prêteurs recherchent et choisissent les demandes des emprunteurs en fonction de plusieurs critères : le montant de la demande de crédit de l’emprunteur, son scoring de crédit et son affiliation à un groupe.

Pour résumer, dans ce modèle fondé sur les enchères et sur la réputation communautaire – qui permet d’évaluer et de sécuriser les prêts – les prêteurs peuvent choisir leurs emprunteurs et les emprunteurs peuvent promouvoir leurs profils et s'appuyer sur leur communauté. Enfin, Prosper a aussi mis en place un système de « friends endorsement » par le biais duquel l’emprunteur peut se faire recommander par des amis.

samedi 8 novembre 2008

Le p2p lending, un succès mondial

Les sites de p2p lending se développent partout dans le monde : Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Chine, Japon, Corée, Inde, Irlande, Allemagne, Danemark, Italie, Pologne, Suède, Suisse ou encore Pays Bas.

Ainsi, de nombreux acteurs se sont engagés dans la voie du prêt de particulier à particulier. Parmi les précurseurs : le numéro 1 britannique Zopa (crée en mars 2005) et Prosper (Etats-Unis - février 2006).

Sur le marché américain, on pourra également citer Lending Club (lancé mai 2007 sur Facebook) et Circle Lending (2001) devenu Virgin Money USA en 2007.

Le Gartner prédit que, à horizon 2010, les plateformes de "social banking" détiendront 10% du marché mondial de la distribution des prêts et du conseil financier aux particuliers.

mercredi 5 novembre 2008

Un modèle de P2P: l'exemple d'eBay - le modèle de la place de marché

La place de marché est le lieu d'échange et de rencontre entre les acheteurs et les vendeurs. Le but du site est donc de mettre en relation les deux groupes en fonction de leurs besoins spécifiques, la rémunération se faisant sous forme de commission, fixe ou variable, sur les ventes. eBay se rémunère également grâce à la publicité sur son site.

L’histoire d’eBay – les chiffres d’eBay :
- Fondé par Pierre Omidyar (un français vivant aux Etats Unis) en 1995.
- Destiné dès l’origine à être une place de marché pour la vente de produits pour les particuliers.
- En 1998, Pierre Omidyar et Jeff Skoll (co-fondateur d’eBay) font appel à Meg Whitman. Cette dernière élabore une vision forte pour l’entreprise : à savoir qu’ eBay est une entreprise qui consiste à mettre en relation les gens, et non à leur vendre des choses.
- eBay est rapidement devenu une plateforme regroupant un ensemble de marchés haut de gamme où le prix de vente moyen est plus élevé. Le prix de vente moyen est un facteur clé dans la détermination des frais de transaction perçus par eBay. Ainsi, augmenter le prix de vente moyen est un élément important dans le profit d’eBay.
- Aujourd’hui eBay c’est : 10 000 employés dans 33 pays ; 4 milliards de dollars de CA prévisionnel en 2007 ; la première place de marché en ligne.

Le business model en avance sur son temps :
Aujourd’hui le Web 2.0 est au summum de son utilisation. L'utilisateur est mis au centre de tous les business model, généralement c'est lui qui crée le contenu. eBay avait dès 1995 (il y a 13 ans) pensé ce model. C'est l'utilisateur qui met en ligne les objets sur le site, eBay se contentant juste de proposer un système d'enchères et de mise en valeur.

Voici les autres outils Web 2.0 qui étaient déjà utilisés par eBay à son lancement :
- Digg Like pour donner son avis ;
- Réseau social pour noter les vendeurs/acheteurs ;
- Boutiques personnelles ;
- Pages personnelles.

eBay a ainsi mis en place une « online person to person trading community », c’est à dire une communauté commerciale en ligne en mode P2P, utilisant le World Wide Web. Acheteurs et vendeurs sont mis en relation de manière à ce que :
- les vendeurs listent des produits à vendre ;
- les acheteurs font une offre sur les produits qui les intéressent ;
- et tous les utilisateurs d’eBay peuvent parcourir le site et les listes de produits mis en vente sur le site, de façon entièrement automatisée.

Les articles sont ordonnés en catégories, et chaque enchère à sa propre catégorie. eBay a ainsi rationalisé et globalisé le commerce de personne à personne traditionnel par le biais de son interface Internet. Cela facilite la recherche pour les acheteurs et permet aux vendeurs de poster immédiatement un article à vendre, dans les minutes de son enregistrement.

Parcourir et faire des offres sur des enchères est gratuit, mais les vendeurs sont facturés de 2 manières :
- Quand un article est posté sur eBay, des frais d’insertion non remboursables sont facturés. Ils vont de 30 cents à $3,30, en fonction du montant de départ de la mise à l’enchère de l’article.
- Sont également facturées des options additionnelles consistant à promouvoir et à mettre en valeur l’article mis en vente (par exemple : surligner, ou mettre en gras l’article dans la liste des produits).
- Enfin, des frais sont perçus sur le montant final de la vente – qui sont généralement compris entre 1,25% et 5% du prix de vente final.

eBay alerte l’acheteur et le vendeur par e-mail à la fin de la mise à l’enchère, et le vendeur et l’acheteur finalisent la transaction indépendamment d’eBay. Le contrat de l’enchère lie uniquement l’acheteur qui a remporté l’enchère et le vendeur de l’article.

Les forces du modèle : les avantages stratégiques du modèle économique de la place de marché sont les suivants :
- Pas de contrainte de temps. Les offres peuvent être placées à tout moment. Les articles sont listés pour une période de quelques jours (généralement entre 1 et 10 jours, au choix du vendeur).
- Pas de contraintes géographiques. Les vendeurs et les acheteurs peuvent participer depuis n’importe quel lieu où il y a un accès à Internet. Cela permet une réelle accessibilité et réduit les coûts de « présence » à une enchère. Cela augmente aussi, à la fois le nombre d’articles listés (cf. le nombre de vendeurs), et le nombre d’offres pour chaque article (cf. le nombre d’acheteurs potentiels). Les articles ne nécessitent pas d’être envoyés à un lieu centralisé ce qui réduit d’autant plus les coûts.
- Intensité des interactions sociales. Les interactions sociales en jeu dans le processus d’enchère sont très proches de celles dans les paris/jeux. Les acheteurs/enchérisseurs espèrent « gagner ». Certains enchérisseurs vont potentiellement faire des offres avant tout pour « jouer le jeu », plus que pour obtenir des produits ou services. Cela garantit à la plateforme un segment très loyal de clients.
- Grand nombre d’enchérisseurs – du fait de l’éventualité d’un prix relativement bas, la large gamme de produits et services disponibles, la facilité d’accès et les bénéfices sociaux du processus d’enchère.
- Grand nombre de vendeurs – du fait du grand nombre d’acheteurs sur eBay, l’éventualité d’un prix de vente élevé, des frais de mise en vente réduits et l’accessibilité.
- Des économies par le système de réseaux. Le grand nombre d’enchérisseurs va inciter plus de vendeurs à utiliser eBay, ce qui, à son tour, va inciter plus d’individus à acheter sur eBay, etc, dans un cercle vertueux. Plus le cercle fonctionne, plus le système s’agrandit, et plus le business model prend de la valeur pour l’ensemble des participants.
- Capter le surplus du consommateur.

Rachat de Paypal et Skype :
Deux rachats ont été tout particulièrement bénéfiques pour eBay : ceux de Paypal ($1,5 milliards) et Skype ($4,1 milliards). Paypal a permis de simplifier et sécuriser les transactions entre les acheteurs et les vendeurs. Skype a offert un nouveau moyen d'échange entre les utilisateurs d'eBay.
Evolutions graphiques pour suivre son environnement :
Comme toute entreprise performante, eBay a su suivre les évolutions de son environnement, c'est à dire absorber la vague du Web 2.0. Ainsi, les évolutions de l'interface ont vu apparaître :
- Cross selling ;
- Ajax ;
- Interface user friendly ;
- Graphismes 2.0 (reflets) ;
- Widgets.
eBay est véritablement une grande réussite du web : un model bien pensé dès le départ, un suivi permanent de son environnement, l'anticipation et un management efficace.

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